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Tourisme de bien-être: des vacances pour le corps et l’esprit

https://www.lesoleil.com/le-mag/tourisme-de-bien-etre-des-vacances-pour-le-corps-et-lesprit-92464d9f90ca140f6c3149bda6420a01
 
Centres de villégiature, retraites, déconnexion numérique, hôtels spécialisés : les propositions de tourisme de bien-être abondent. À preuve, il progresse deux fois plus rapidement que celui du tourisme dit traditionnel, selon le Global Wellness Institute. Et parmi les offres, le Monastère des Augustines à Québec fait figure de proue.

En quête d’expériences sociales, physiques ou spirituelles, les adeptes du tourisme de bien-être sont prêts à débourser une somme importante. À l’échelle internationale, en 2013, 1639 $ ont été dépensés en moyenne par voyage de bien-être, une somme 59 % plus élevée que celle avancée par le touriste moyen, relève le Travelmarket report.

La quête du bien-être

Tiraillé entre une multitude d’appareils mobiles, connectés plusieurs heures par jour, le citoyen numérique évolue dans une société où la concentration est devenue une denrée rare. «Plusieurs indicateurs démontrent que le consommateur est toujours plus à la recherche de déconnexion et de ressourcement», rappelle Laurent Bourdeau, professeur au département de géographie de l’Université Laval, et titulaire de la Chaire de recherche en partenariat sur l’attractivité et l’innovation en tourisme.

 

Isabelle Duchesnault, directrice générale du Monastère des Augustines, abonde dans le même sens. «Le tourisme de bien-être est ancré dans les besoins d’aujourd’hui. La santé est globale. Elle comprend un volet spirituel, une quête de sens.»

«Le bien-être est à la base de l’industrie touristique, poursuit le professeur Bourdeau. Les bains thermaux, par exemple, ont été un élément important dans le développement de l’industrie. Les touristes ont toujours été attirés par la mer, les plans d’eau et le climat méditerranéen.»

L’industrie du tourisme de bien-être est passée de 563 milliards $ en 2015, à 639 milliards $, en 2017. Une hausse annuelle de 6,5 %, contre 3,2 % pour le tourisme en général. Et sa progression ne décélère pas. Le Global Wellness Institute prévoit qu’il atteindra les 919 milliards $ en 2022, dans une croissance de 7,5 %.

 
« Le tourisme de bien-être est ancré dans les besoins d’aujourd’hui. La santé est globale. Elle comprend un volet spirituel, une quête de sens »
 Isabelle Duchesnault, directrice générale du Monastère des Augustines
 

 

L’esthétique aussi se met au vert !

https://www.toute-la-franchise.com/vie-de-la-franchise-A31924-zoom-sur-le-marche-de-la-beaute-et-les-nouvelles-tendances.html

C’est une lame de fond qui touche tous les secteurs d’activités et l’esthétique, la beauté, le bien-être ne sont évidemment pas épargnés : le bio s’investit désormais massivement dans le domaine, sous l’impulsion de quelques marques, et des consommatrices, toujours plus en demande de produits respectueux de l’environnement. En 2019, donc, l’esthétique est écologique ou n’est pas !

>> Lire aussi : Cosmétiques : les françaises plébiscitent le bio !

Le clean : nouvelle tendance, encore plus verte

Mais au-delà du respect de l’environnement, c’est le respect de la santé des utilisatrices qui arrive au cœur des débat, notamment depuis que plusieurs études, dont une de l’association de consommateurs Que Choisir, ont enflammé la chronique en révélant qu’une part importante des cosmétiques, y compris bio, contenaient des produits potentiels nocifs pour la santé humaine. Parabènes, silicones, sulfates, notamment le SLS doivent donc être bannis des soins et autres produits distribués… et leur suppression doit être affichée clairement, pour bénéficier de la tendance !

Les produits anti-pollution arrivent !

Dans la même veine healthy, ce sont les produits et traitements anti-pollution qui vont devenir une des grandes tendances 2019-2020 dans le secteur de l’esthétique et des cosmétiques. En effet, depuis que de nombreuses études ont identifié la pollution atmosphérique comme responsable d’un vieillissement prématuré de la peau, les femmes sont en demande de produits permettant de protéger leur épiderme de toutes sortes d’agressions extérieures. Il y a donc indéniablement un marché à saisir avec des produits bio, clean et anti-pollution.

L’onco-esthétique : une tendance à forte utilité sociale

D’ailleurs, plus que d’une tendance, on devrait parler de prise de conscience globale : les professionnels de santé ont réussi à promouvoir les soins esthétiques et de bien-être au service des personnes atteintes d’un cancer, sous en traitement ou en rémission.

Perte de cheveux, de sourcils, de cils, dessèchement de la peau, douleurs musculaires, cicatrices éventuelles, etc. Il n’est pas anodin que L’Oréal se soit lancée, depuis plusieurs années déjà, dans une campagne, en partenariat avec des associations, pour apporter des soins esthétiques et bien-être aux malades.

Développer des soins et prestations adaptées aux personnes sous traitement ou en rémission apparaît donc comme une superbe initiative à la fois pertinente sur le plan économique, et indispensable sur le plan moral et social.

 

En Parfumerie en 2020

https://www.premiumbeautynews.com/fr/le-fragrance-innovation-summit,15890

La création en parfumerie et cosmétique doit s’adapter aux grandes évolutions sociétales. Pascale Brousse, fondatrice de Trendsourcing a décrypté les attentes des consommateurs en matière de ‘clean’ perfumery ; Créer au naturel semble bien représenter l’enjeu de demain. L’entreprise française Technicoflor  propose via son parfumeur créateur Irène Farmachidi, le travail de création à partir d’une palette vraiment restreinte de matières premières naturelles. Une palette naturelle et éthique qui peut encore s’enrichir, d’ une approche responsable et équitable. 

Pour sa part, Marie Gabrielle Jouan, fondatrice du laboratoire, BGene a mis en avant l’intérêt des biotechnologies pour la production d’arômes et molécules à partir de coproduits du bois.

Des consommateurs entendus par une indutrie convaincue par le besoin d’une traçabilité des produits. Accessible en ligne, le site de Guerlain relaye les informations et origines de tous les composants de chaque produit Guerlain : soins, maquillage et bientôt parfums.

Renouer avec les consommateurs

Vanessa Cots, de l’agence de communication digitale Dix Sept Paris, a pointé du doigt la nécessité pour les marques du luxe d’appréhender les réseaux sociaux différemment, en s’affranchissant des formats statiques existants, en faisant le pari de la qualité par un discours plus riche, original, voire engagé …

En écho, Michelle Algazi, Insight Crafter chez Dynvibe, a alerté la salle sur l’émergence d’un sentiment puissant de surconsommation et de lassitude vis-à-vis des cosmétiques, parfums inclus, parmi les jeunes consommateurs.

Urgence Packaging

Après un rapide tour d’horizon des innovations marquantes du salon Luxe Pack, majoritairement dominées, cette année, par des initiatives plus respectueuses de l’environnement, les grands acteurs du packaging de luxe, en verre et plastique, Aptar, Albéa, Pochet, Bormioli Luigi et Veresecence, se sont réunis autour de la table pour présenter certaines de leurs réponses au défi environnemental auquel ils font face.

Fragrance métamorphoses

Le parfum se perçoit par bien des manières et peut aussi répondre aux attentes grandissantes en matière de bien-être, comme a pu l’exposer Edith Filaire, directrice scientifique chez Greentech, qui a mis en place un protocole d’analyse des émotions induites par les produits cosmétiques.

Et pourquoi ne pas jouer entre les frontières des différents marchés grâce à des expériences polysensorielles mêlant le goût et l’odorat ? Cécile Zarokian, parfumeur créateur indépendant, a présenté le travail effectué pour différentes marques de spiritueux dans le but de traduire en fragrance l’évocation d’un gin ou d’un vieux rhum, jusqu’à la création d’un parfum comestible testé avec curiosité par tous les participants.

Retail : des expériences à réenchanter

Sans opposer magasins physiques et e-commerce, Joël Palix, président de Palix Unlimited, s’est attaché à rappeler la part grandissante du online à laquelle le retail va devoir s’adapter. « Les magasins doivent se réinventer avec une nouvelle répartition des rôles. Jouer sur de nouveaux leviers de proximité, ou de nouvelles pratiques comme le resourçable par exemple », a-t-il déclaré.

Nathalie Pichard, fondatrice de TopNotes, s’est exprimée sur l’éternel enjeu de la formation des équipes en points de vente pour se démarquer, alors que Nicolas Dewitte, Directeur Général de Groupe Bogart, fort de son expérience concomitante de fabricant de parfum et de retailer, exposait l’intérêt de la transposition des valeurs entre les deux activités. « Il faut ramener l’olfaction au cœur du magasin », a-t-il préconisé.

Au regard de l’intérêt porté au format dynamique et à la richesse des thèmes abordés, le Fragrance Innovation Summit donne rendez-vous à l’industrie du parfum le 05 novembre 2020, à Paris, pour une 4e édition qui se déroulera dans un lieu pouvant accueillir un auditoire plus vaste.

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